price of fame « background of sushi » [ SOLO ]

 

Et dans un déluge de lumière, les cieux semblèrent se fendre pour déposer aux creux des hurlements maternelle un des plus célestes enfants qui soient. Le jour semblait déjà se lever alors qu'il venait à peine de s’éclipser. La joie s'empara alors des personnes présente, déjà l'éthanol envahissait les lieux de son incroyable effet à conforter l'agrément, les rires et les sourires ne furent alors plus très loin. Un rayon de soleil pour cette famille en ces temps peu sûr. Surement ne sachez t'il pas combien de temps de pluie cet enfant causerait ou encore ce qu'il ferait pour le monde. Une chose fut sûr, son calme était tel qu'on aurait pu le croire habité par la mort et si son regard ne cligna pas encore régulièrement, on pourrait le croire comme tel. Déjà sa mère, caressant son nouveau bambin, ne put se lasser de fixer pendant des heures les yeux ébènes de son fils merveilleusement intensifié par sa peau pâle, ignorant que c'était déjà peut-être le signe que ses gènes ne traînaient pas loin de là. A côté de lui, son frère portant les mêmes gênes qui l'observait, se demandant ce que ce bambin allait apporter à la famille. Déjà un sourire cruel tant il était dépourvu de sentiment, cette émission de lumière n'était pas rien, en effet. Le don que le ciel lui avait fait faisait plus partie d'une bénédiction des enfers qu'autres choses. Une destinée amusante pour celui qui s'en sortira certainement habité par les pouvoirs d'une déité.

Le bambin, quand à lui, devait faire face à un dilemme. En fait non.. Beaucoup plus qu'un. Sera-t-il fort ou faible? Aimera-t-il ou tirera-t-il sa force de la solitude et du bonheur de ne pas ressentir? Comment voyait-t-il sa vie en cet instant? Il avait le choix, sera-t-il aimant envers ses parents ou les méprisera-t-il? Qu'est que ce sera pour lui, la vie parfaite ? Ces choix sont malheureusement fait beaucoup trop vite par la faute du système Shinobi. Tout deux, ses parents, avaient abandonnés ce chemin, cependant vivant à proximité du village de Konoha, déterminant très tôt que par les temps qui courait il valait mieux que leurs fils sachent se défendre prirent le choix de précipiter leurs échéances. Le garçon fut nommé Sushitame.. La gloire, intéressant comme nom ? Il lui promettait la splendeur d'un triomphe, un génie comme il en existe rarement car ne se reposant pas seulement sur ses facilités vis-à-vis du sharingan qui ornait déjà de sa couleur pourpre les pupilles du jeune bambin. Le génie des génies, mais aussi celui du travaille acharné. Le besoin d'être plus que les autres, l'arrogance faisait partie de lui, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. Cela suintait, dira-t-on. Il nourrissait déjà à cet âge là, à savoir une dizaine d'année, une imprécation. Le fait vouloir de devenir éternel. Et c'est ce qui le plongera, petit à petit, dans la décadence si cela ne se stoppe pas.

♅

Il était devenu la froideur incarné, plus encore que les paysages du pays de la neige. Son sourire était mauvais, ses ambitions étaient incubes, ses sentiments n'était rien d'autres qu'égale au néant, à savoir infinie et inexistant à la fois. Sushitame était trop. Cela ne tardera pas, il lui fallait connaitre la vie avant que celle-ci ne le côtoie. Il ne devra jamais céder à ses mots doux, toujours se concentrer sur ses ambitions. Il était donc il pouvait.
Âgé de dix ans, il passa son examen Gennin. Une équipe, des coéquipiers, loin de lui l'idée, en cet instant marquant de sa vie, de les considérer comme des boulets. AU CONTRAIRE, il les plaçait déjà sur son échiquier, nommant chacune de ses pièces en fonction de lui-même, le roi. Ses coéquipiers ? Je ne les eu, à l'époque, pas encore attribué, seront-ils pions ou pièces importantes de mon échiquier. L'apprentissage ninja est long et périlleux, mais d'abord ennuyeux. Le village se sert principalement des nouveaux Gennins comme des bricoleurs du village. Sushitame ayant obtenu une note parfaite à l'examen ne trouvait pas cela des plus intéressant. Mais son entrainement avait déjà commencé, sa famille partait souvent il n'avait comme seul compagnie que les livres et les parchemins de techniques, qu'il ne pouvait pas encore utiliser.

♅

fin de l'histoire
« Pas Yuuri, pas lui... »
Cela marquait le début de ta fin. Une douleur lancinante, horrible, l'Uchiha était toujours dans ses draps, il se soupçonnait d'être dans un cauchemars, car cela ne pouvait être que ça. L'arme que son frère de cœur posait doucement contre sa tempe malgré une armée d'hommes de la garde qui braquaient la leurs sur lui. Était-ce qui l'empêcha de pousser l'acte jusqu'à sa finalité? Sushi  le préférerait largement. Plutôt qu'observer, impuissant, cet homme qui était tout pour lui. Il essayait de le tuer. Son frère voulait le descendre, les deux s'observèrent... Longuement, yeux dans les yeux, ils lisaient l'un dans l'autre. La douleur invisible, les larmes inconcevables, la vérité lui était impossible à concevoir. Sushitame choisit d'ignorer les larmes car elles étaient impossible à comprendre. Il n'y crut jamais. Il poursuivra jusqu'à la mort l'envie de retrouver ce frère que la vie lui enlevait, à jamais. La douleur était trop grande, pas lui, c'était impossible. Quel était l'intérêt de régner sans lui? L’intérêt de voire le monde quand il n'était pas là. Le monde croira certainement à un amour, ils savaient tous deux que c'était plus que ça et en même temps beaucoup moins. Ils s'empêchaient mutuellement de sombrer; lorsque l'enfant du général tua sa femme et s’ôta la vie par la même lors d'une fausse-couche, Bass *surnom anbu* posa son arme contre sa tempe, c'était Yuuri qui le sauva. Ils vécurent maintes guerres, ensemble et survécurent à toutes. C'était un miracle en soit. Comment était-ce possible que...
« Ne fuit pas, ne t'en vas pas... Je t'interdis de me tourner le dos, Yuuri! »
Lui hurla-t-il. Il tua lui même le dernier de ses gardes pour l'empêcher de tirer. Pourtant, aliter, il ne put le suivre. Cette nuit-là fut la seule chose qu'il regretta.

flashback.
Lui blessé. Impossible. Pourtant, les faits étaient claires. « Dégage, laisse-moi. » Lui céda-t-il. Sushitame l'observa longuement. Ses cheveux d'ébènes, longs, ils tombaient clairement sur son visage. Une boule de feu leur passa au-dessus de la tête. Un kunai était profondément enfoncé dans son ventre. « Jamais toi sans moi, jamais le monde sans nous... Tu ne m'as jamais laissé, toi. » Ils ne pouvaient vaincre leur adversaire, la fuite était de mise, le tout était de savoir comment? La douleur était présente dans le corps du futur dirigeant comme si le kunai était dans son propre ventre. Il était une partie de lui, une grande partie.
Il réfléchissait plus que si sa propre vie en dépendait, plus que si c'était l'inverse.
« Fuit, Yuuri, que ma mort ne soit pas vaine. Lui chuchota-t-il au creux de l'oreille. Je le fais pour toi. » Aucun doute, cela faisait longtemps que les choses n'étaient plus aussi limpide. Sushitame se relevait, jeta un dernier coup d’œil en arrière et passa par-dessus la monticule de terre qui leurs servaient de protection.
end.

Pendant l'entrainement.
De légères taches sanglantes perlèrent du visage du jeune guerrier pour rejoindre le sol, son esprit se partageait entre peur et contentement. Cela signait sa liberté. « Il est temps de te donner un nom... Ventura, qu'en dis-tu? » Il prit le temps de la réflexion, sa question en était-elle une? Avait-elle une signification particulière pour lui et risquait-il sa vie à contredire son nouveau détracteur? « Trop mauvais, boss. Je suis au-dessus de ça, non? » Répondis-je, las. La réflexion, Sushitame en usait assez couché sur son lit de pierre, il était maintenant temps de renaître. « J'apprécie ton état d'esprit, tu as déjà compris que tu n'étais pas commun, c'est bien. Et Sushitame? C'est pas mal. » Répliqua-t-il. Le dit nouveau-né Sushitame, présentement, ne mit pas plus longtemps à acquiescer: parfait. Le chef claqua des doigts, il fit apparaître un homme à ses côtés. Bass ne trembla pas, il le sentait depuis un moment. Ses capacités lui étaient communes, une stupeur non-camouflée secouèrent les deux personnes en face de moi. « C'est ton nouveau tuteur, appelle le Itapo. Il va te préparer à la place de t'envoyer à l'académie. On se reverra dans quatre ans, avant le combat final pour qu'il me dise ce qu'il en est. »

Sushitame, provenant d'un clan défunt, n'avait pas vraiment de famille. Son clan était composé uniquement des membres non-guerriers de son clan et personne n'avait à lui apprendre ce qui n'intéressa pas le jeune bonhomme. Cela le mena dans ce bureau, face à cette nouvelle destiné.

Evidemment, Bass ignora tout de cette discussion.

Les jours passèrent, les semaines aussi; tous les deux étaient incroyables pour leurs formateurs. Pas par leurs génies, pas par leurs travailles... C'était autre chose, leurs humanités, ils étaient contents d'être là, de faire le travail qu'ils faisaient. De se forger pour des couleurs. Tous savaient que la chute allait être rude, personne ne les y prépara. Mais tous étaient sûr d'une chose, s'ils restaient ensemble, ils surmonteront tout.

Rapidement, Sushitame et Yuuri devinrent particulièrement coriaces et donc, efficace. Ils accordèrent une attention particulières à leurs formes physiques, ils passaient des heures et des heures à la course, des journées sur la corde-à-sauter, des semaines sur le sac de sable et des mois sur le tatami. Ils n'avaient rien d'autres à se consacrer, ils pouvaient discuter, rigoler et parler de tout et de rien. Ils étaient leurs propres familles, ils partageaient la même façon de penser. Ils savaient pourquoi ils se battaient; pour se conserver, l'un et l'autre, en vie.
Ils étudièrent aussi beaucoup, les climats, les politiques, même si dans le monde instable dans lequel ils se trouvaient, il n'y avait que peu de choses à retenir. Le monde sombrait dans la peur, le doute. Il y avait cette tension présente dans l'air dès qu'ils mettaient un pied dans la tour du feu. Pourtant, ils étaient parfaitement au-dessus du stress, de toutes ces choses qui faisaient peurs aux autres parce qu'ils étaient seuls. Les deux adolescents avaient quatorze ans lorsqu'ils choisirent pour la première fois de revenir chez eux.
Sushitame ignora beaucoup de son frère, officiellement. Officieusement, les deux s'accordaient le droit de tout se dire, Itapo le savait, il ne le répéta jamais. Bass n'eut que le choix de tout lui avouer lorsqu'il revint, un soir, complètement mort. Il fallait croire qu'il s'attacha aux deux sans pouvoir ne s'occuper que d'un seul.


Quelques années durant, "passage à la première personne".

Je découvrais la liberté avec cet homme et un souhait certain naissait en moi. Je voulais être un ninja pour pouvoir aller où je voulais quand je le voulais. C'était le début d'une aventure incroyable. On commençait par se diriger vers le pays des cascades. Et après quelques jours de marche, on se retrouvait la-bas. « Déshabille-toi. » Ordonna-t-il. D'abord désireux de prouver ma valeur, je ne souhaita pas laisser échapper ma seul chance de changer de vie. Je m'exécutai donc, rapidement. « Tu es mal fait physiquement. Je pense que ton corps n'a pas beaucoup mangé ces dernières années, il n'est pas hydraté. Il faudra donc mettre un point d'honneur à bien te nourrir dans les mois qui viennent. Par contre, tu dois dormir énormément. Ta peau est sec, un bain d'huile végétale te fera du bien. Au niveau de l'entrainement, tu possèdes déjà un bagage génétique conséquent. Tu es souple et possède une musculature bien développé. Tu commenceras donc par t'habituer à lui. Chaque matin, tu devras courir après dix de mes clones et tous les attraper. Quand tu auras fini ça, tu enchaîneras par des pompes, des abdominaux et tu devras porter une pierre dont le poids variera vers le haut de la montagne, une fois en haut, tu chercheras les autres pour faire pareil. On te fera l'histoire et la géopolitique du continent, l'étude des plantes et leurs usages. Tu apprendras ensuite les matériaux utiles aux ninjas et les techniques de base pour te faire découvrir ton chakra. Je t'apprendrai à traquer, à chasser à chaque couché de soleil dès la semaine prochaine. D'abord, remet en état ton corps éprouvé cette semaine. »

[...] Le corps dégoulinant d'une sueur révélatrice d'un effort significatif, je me penchais au-dessus de mon maître qui dormait à la belle étoile. Cela faisait deux semaines maintenant que je m’entraînais, que je mangeais sainement, que je dormais souvent. Étonnamment,  avec l'apport en viande rouge et en vitamine d'origine végétale, avec les petits plus de la forêt, mon corps prenait deux ou trois ans. Des fins muscles commençaient à se dessiner et me donnait un poitrail imposant pour un garnement de mon âge, trapu, mais sec, mes muscles se dessinaient finement sous mon vêtement. « Je pense que tu t'es bien habitué à tes nouveaux muscles, as-tu comprit le but de ces différentes épreuves? » Me demanda-t-il. « Sans pouvoir l'affirmer, je pense que la course en forêt me permet de m'habituer aux muscles gagner la veille et d'éliminer le mauvais de la consommation du soir tout en usant un début de réserve du déjeuner. Ainsi, je ne laisse pas de creux entre ma gagne de muscle de l'après-midi et le lendemain et m'épargne les courbatures par ce rodage. » Récitais-je. Il me répondit que c'était exactement ça et nous commencèrent les premières techniques de ninjutsu. « Prépare toi, ce soir nous sortons. » S'exclama-il en un sourire.

« Ça n'a rien à voir, je les aime bien tes amis... Je veux juste pas les voire. T'as qu'à leurs dire qu'on les aime pas, on a pleins de choses à faire ce soir. » M'exclamais-je. Je récitais une chanson que j'écoutais d'une oreille distraite l'après-midi même. Il haussa un sourcil avant qu'un sourire joueur ne s'appropria son visage. « Tu as déjà appris les premières techniques de ninjutsu... Je t'en apprends une nouvelle demain si tu veux... » Il savait comment faire. Je retins une avec difficulté une grimace, je me laissais aller avec un rire expressif. Quel bel enfoiré. Du haut de mes huit années, je considérais ce tuteur comme une partie de moi, plus petite que celle qu'occupait Yuuri, cependant.  « Tape m'en cinq, papy. » On m'habilla donc de façon classe, un style de vêtement que j'aimais particulièrement. Une chemise en soie blanche avec un bas de pantalon faisant contraste par son obscurité, les chaussures cirées donnaient un air de finalité à cet habillage. Portant la veste sur mon bras, je me donnais une véritable apparence de garçon gâté. Mes yeux azurés contrastaient parfaitement et ressortaient encore plus avec cette tenue. [...] « Les marchés leurs sont de plus en plus difficile. Le boss met tout en oeuvre pour arrêter ces trafics d'armes et de drogues. C'est compréhensible, mais il va finir par s'attirer la colère des dirigeants de ces trafics et dieu sait qu'elles sont violentes. » Raconta une magnifique femme aux cheveux noirs, du genre avec des formes, les yeux de mon paternel se baladait sur son corps comme s'il était son dû. Ce n'était pourtant pas son genre de "mater". [...] « Cette femme a à t'apprendre, mon enfant. Je venais d'ailleurs pour te le présenter, voici Sushitame. » « Enchanté. » « Moi de même, joli garçonnet. » « ... Qu'a-t-elle à m'apprendre, sans vouloir vous vexer, bien sûr? » « A danser, à parler, à observer et à faire parler. Comment plaire et dire ce que les gens veulent entendre. Se déplacer dans une ville hostile sans se faire voir, les attitudes à adopter. C'est un quotidien et un ensemble de chose futile qui feront de toi quelqu'un d'impossible à attraper. » « [i]Encore faut-il me convaincre.[/b] » « Je trouverai les mots quand il le faudra, mademoiselle. »

[...] « Tu vas voir, c'est cool. » Rigola-t-il. Aujourd'hui, je m'imposa le fait que je pouvais le croire. « Tu vas apprendre le Kagura Shinkan et le Enban Kãnou » Ajouta-t-il. Voilà une corde de plus à nouer à mon arc, des combattants en plus. Qu'allait-il me proposer? Des soldats de fer, des lions de feu ou encore les grenouilles?

Ils rentrèrent chez eux, histoire de dire adieu aux leurs, pour peut-être, de nombreuses années, peut-être, à jamais. Yuuri partit en premier, Sushitame avait encore quelques trucs à gérer. On lui ordonnait en effet de se rendre dans un lieu méconnu de tous pour inspecter quelques tombes. Il ne se souvint jamais de ce qui se passa; il supposa qu'on lui tendait un piège. Toujours était-il que son chef lui donna l'espoir que dans le futur, il fera de grandes choses. Le sceau sur son épaule en témoigna, une longue discussion qui perdura une nuit. Le boss lui expliqua clairement ce qu'ils attendaient de lui; pourquoi lui et pas son frère d'arme. Cependant il avait un choix à faire, risquer de perdre le contrôler ou fermer complètement le sceau un temps. Ce qu'il choisit, ce n'était pas extra en infiltration de ne pas pouvoir se faire confiance.

Les deux frères se retrouvèrent dans leurs petits villages quelques jours après pour effectuer leurs missions d'espionnage. Ils trouvèrent des informations confidentiels sur certaines recherches d'un opposant. Un sceau spécial, unissant d'autres sceaux, mais le duo choisit de n'en parler que légèrement. Ils volèrent cependant des plans, ceux de dessins capable de tuer, léger et petit, celle-ci leurs paraissaient être le fruit de leurs imaginations. Ils ne touchèrent à rien d'autres et partirent, ni vu ni connu, le mécanisme ne fut jamais déclaré comme volé.
Ils les cachèrent dans les terres mêmes du clan ennemi, dans un petit cabanon entre des lattes de bois secs.

Il apprendra rapidement que cela permet de mener à une dimension capable de perturber le temps lui-même afin de gagner de celui-ci

Sushitame était un homme bien. Son expérience du combat était le fruit d'une dur labeur, pourtant, personne ne maîtrisa mieux le corps à corps que lui. Le réel, bien sûr, sans ninjutsu, juste le combat. Autrement, il était invisible, capable de se perdre dans la lumière, de se désintégrer dans la nuit. Il était tous le monde et à la fois personne, fruit d'un travail mental excellent, il était impossible de le faire parler et, d'un autre côté, il était capable de faire parler les gens sans qu'ils ne s'en rendent compte. Il regardait à l'intérieur de l'âme des personnes qu'il avait en face de lui et "sentait" les choses.

Ils grandirent tous les deux encore un peu. Âgé de 16 ans.
« Nous avons passé du bon temps ensemble, Yuuri. »
Ils étaient tous les deux poser contre du bois dur, le temps humide menaçait de tourner rapidement au vinaigre. Pourtant, la bouteille d'eau-de-vie de grain n'était pas vide. Pourtant, ils n'étaient pas encore bourrés. La vie était mauvaise. Ou, si elle ne l'était pas encore, elle allait le devenir rapidement.

Les yeux cyans de Sushitame ne quittait jamais ceux, plus satisfait de Yuuri. Les deux meilleurs amis se regardaient dans les yeux, cette bouteille était spéciale, c'était la première... Ils auraient dû mourir. -suite du flashback- Ensemble, les deux, pourtant ils s'en étaient sortie. « Jamais toi sans moi, Bass. » Ils étaient tous les deux de sortie et, ceux soir-là, c'était aussi le soir de leurs premières copines. Yuuri rencontra Akira et lui rencontra la somptueuse Tsuna. Les deux meilleurs amis qui se tapaient les deux meilleurs amis. Ces filles, c'était un hasard qu'ils les rencontrèrent le jour des seize années de Yuuri, mais ils ne les choisissaient pas par hasard. Ils n'étaient pas comme ça, les soldats était fidèles.
Les choses ne se passèrent pas comme prévu pour Bass, bien que Yuuri ne l'apprit que bien plus tard, mais il s'envoya régulièrement en l'air avec Akira, la copine de Yuuri. Celle-ci était bien plus ouverte à ça, comme Bass, que Yuuri et Tsuna. Bass la mit enceinte lorsqu'il alla sur ses dix-huits ans. Seulement, comme dit, il partit et ne revint jamais dans ce village, synonyme de la mort de sa famille. Il s'en voudra à vie, ne cherchera plus l'amour pendant longtemps.

Car oui, ils étaient deux très efficaces soldats. Des soldats de la nouvelle génération, pas forcément surpuissant, pas forcément capable d'expériences saugrenues. Des ninjas qui aimaient la vie, des ninjas qui pouvaient se perdre dans le monde, qui n'avaient pas de frontière... Mais qui avaient une patrie. Ils aimèrent ces filles, tout les jours.

Ils avaient côtoyé la mort, l'avait distribué. N'était-ce pas un juste retour que celle-ci s'écrasa sur eux aussi mauvaisement? La famille de Sushitame partit en voyage pendant qu'il était en mission. Personne ne veilla sur eux et l'entière famille fut malheureusement tuée. Par personne. Sushitame n'avait personne à détester. Il n'avait personne sur qui se venger.
Cette sensation physique pénible, Bass ne l'avait que rarement ressenti. L'homme heureux tombait dans un état dépressif intense, le tout accompagnées d'autoaccusations nocives, certainement fausses. Une nouvelle-fois, c'était cet alcool, synonyme normalement de leurs bonheurs qui était utilisé. Il devait rapporter sa réussite à sa famille, leurs montrer ce fameux mécanisme à poudre dont il était si fier. Et il n'avait trouvé qu'un mot. L'alcool lui brûlait l'estomac, il voyait floue et tout ce qu'il voulait c'était vomir, encore et encore. Seulement, Yuuri décida que cela ne se passera pas comme ça. « Et qu'est que moi, putain, je vais faire sans toi?! » Ce jour-là, Yuuri prenait aussi autre chose en lui... Il s'auto-proclamait dans son esprit comme la raison de sa survie.

« We're still brother... That's never gonna change. »

Le temps c'est de l'argent, comme on dira.

Spoiler: